Esta es la segunda parte de la obra de Erik Satie Socrates, en esta parte se describe la convivencia de Fedro y Socrates en el rio Ilisio
Letra:
(en frances)
SOCRATE
Détournons-nous
un peu du chemin, et s’il te plait, descendons le long des bords de l’ilissus.
La nous trouverons une place solitaire pour nous asseoir où tu voudras.
PHEDRE
Je m’applaudis en
vérité d’être sorti aujourd’hui sans chaussures car pour toi c’est ton usage.
Qui donc empêche de descendre dans le courant même et de nous baigner les pieds
tout en marchant? Ce serait un vrai plaisir, surtout dans cette saison, et à
cette heure du jour.
SOCRATE
Je le veux bien;
avance donc et cherche en mê temps un lieu pour nous asseoir.
PHEDRE
Vois-tu ce
platane élevé?
SOCRATE
Eh bien?
PHEDRE
Là nous
trouverons de l’ombre, un air frais, et du gazon, qui nous servira de siège, ou
même de lit si nous voulons.
SOCRATE
Va je te suis.
PHEDRE
Dis-moi Socrate
n’est-ce pas ici quelque part sur les bords de l’Lissus, que Borrée en leva,
diton, la jeune Orithye?
SOCRATE
On le dit.
PHEDRE
Mais ne serait-ce
pas dans cet endroit même? Car l’eau est si belle, si claire et si limpide, que
des jeunes filles ne pouvaient trouver un lieu plus propice à leurs jeux.
SOCRATE
Ce n’est pourtant
pas ici, mais deux ou trois stades plus bas, là ou l’on passe le fleuve. On y
voit même un autel consacré à Borée.
PHEDRE
Je ne me le
remets pas bien.
SOCRATE
Mais si j’en
doutais, comme les savants. Je ne serais pas fort embarrassé; je pourrais subtiliser
et dire que le vent du nord la fit tomber d’une des roches voisines, quand elle
jouait avec Pharmacee, et que ce genre de mort don na lieu de croire qu’elle
avait été ravie par Borée; ou bien je pourrais dire qu’elle tomba du rocher de
l’Aréopage, car c’est là que plusieurs transportent la scène…… …Mais a propos n’est-ce point là cet arbre
au tu nous conduis?
PHEDRE
C’est lui même.
SOCRATE
Par Junon, le
charmant lieu de repos! Comme ce platane est largue et élevé! Et cet agnus
cactus avec ses rameaux élancés et son bel ombrage, de dirait-on pas qu’il est
tout en fleur, pour embaumer l’air? Quoi de plus gracieux, je te prie que cette
source qui coule sous ce platane et dont nos pieds attes tent la fraicheur? Ce
lieu pourrait bien être consacré à quelque nymphe et au fleuve Acheloüs à en juger
par ces figures et ces statues. Goute un peu l’air qu’on y respire: est-il rien
de plus suave et de si délicieux? Le chant des cigales a quelque chose d’animé
et qui sent l’été. J’aime surtout cette herbe touffue qui nous per met de nous
étendre et de reposer mollement notre tête sur ce terrain légèrement incliné.
Mon cher Phedre tu ne pouvais mieux me conduire Ralentir peu à peu.
(en español)
SÓCRATES:
Apartémonos un poco del camino, si quieres, bajemos por el
curso del Ilisio. Encontraremos un lugar solitario para sentarnos donde tu
quieras.
FEDRO:
Me alegro en verdad de haber salido hoy sin calzado tal como
es tu habito. ¿Quien nos impide bajar a la corriente misma y que nos lave los
pies al caminar? Sera un verdadero gusto, sobretodo en ésta temporada y a ésta
hora del día.
SÓCRATES:
Lo admito, avanza entonces y busca pronto un lugar para sentarnos.
FEDRO:
¿Ves tu ese platano alto?
SOCRATES:
¿Y bien?
FEDRO:
Aquí nos encontraremos con la sombra, un aire fresco, y la
hierba, que nos servirá de asiento o también de cama si queremos.
SOCRATES:
Adelante, yo te seguiré.
PHEDRE:
Dime Socrates, ¿No es aquí en alguna parte de la orilla del
Lisio, que Borreas robó, dicen, a la joven Oritea?
SOCRATES:
Se dice.
FEDRO:
Pero, ¿no lo haría en este mismo lugar? porque el agua es
tan bella, clara y límpida, que las jovencitas no podrían encontrar un lugar
mas propicio para sus juegos?
SOCRATES:
Eso no es sin embargo aquí, pero dos o tres estadios abajo, allí
donde pasa el río. Se encuentra un santuario dedicado a Borreas.
Fedro:
Yo no lo recuerdo bien.
SOCRATES:
Pero si yo dudase, como los sabios. No me avergonzaría; yo
podría y decir que el viento del norte
hizo caer una de las rocas vecinas, cuando ella jugaba con Farmaceo, y que ese
tipo de muerte dio lugar a que se creyera que ella estaba encantada por
Borreas; o bien, yo podría decir que ella cayó de la roca de Aerópago porque
que es allí donde muchos ponen la escena…..
…Pero no era éste el árbol al que nos conducirías?
FEDRO:
Es el mismo.
SOCRATES:
Por Juno, encantador lugar de descanso!. Como es éste plátano
de alto y elevado! Y
Su agnus cactus con sus ramas delgadas y bella sombra, ¿se
podría decir que esa floreando, para perfumar el aire? Que cosa tan mas
graciosa, es esta fuente que fluye por debajo de este plátano y que nuestros
pies sumergidos verifiquen su frescura? Este lugar podría bien estar consagrado
a alguna ninfa y al río Aqueldo, a juzgar por sus figuras y estatuas. Degustar un
poco el aire que se respira: ¿hay algo mas suave y delicioso? El canto de las
cigarras tiene algo vivo y huele a verano. Me gusta sobre todo esta hierba
espesa que nos permite estirarnos y reposar plácidamente nuestras cabezas sobre
este terreno ligeramente inclinado. Mi querido Fedro, no me podías guiar mejor,
lento, poco a poco.
Elaborado por: José Luis Martínez Morales
Elaborado por: José Luis Martínez Morales
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